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Archives de Tag: Futuropolis

Au-delà des mers d’Alain Kokor

03 jeudi Sep 2015

Posted by fred in Chroniques

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Alain Kokor, Ettore Scola, Federico Fellini, Futuropolis, Huit et demi, Jacques Demy, Le Havre, les origines, Marcello Mastroianni, poésie, Sophia Loren, Une journée particulière

 

Alain Kokor possède cette qualité de savoir inventer un univers qui répond à des règles à la fois précises et bancales. S’il fallait rapprocher ses créations de celles d’un autre artiste, je serais tenté de citer Fellini, celui de Huit et demi ; comme lui, Kokor parvient dans ses livres à structurer un récit d’apparence instable, onirique ou fantastique, et à établir une cohérence à partir de ce qui peut ressembler à un château de cartes. Ce n’est pas toujours réussi (cf. Supplément d’âme), mais accordons-lui le mérite de l’opiniâtreté, de la persévérance.

Au-delà des mers se présente avant tout comme un hommage de l’auteur à sa ville du Havre (Fellini l’avait réalisé pour Rome) qui n’est autre que le personnage central du livre. Dans ce décor aux multiples facettes et à la grisaille sépia qui rappelle les plans évanescents de Quai des brumes (Kokor n’oubliera pas d’opposer ce choix à celui des impressionnistes qui, en leur temps, avaient fait du port un havre à la « lumière parfaite »), une chorégraphie urbaine est mise en scène et, comme dans les films de Jacques Demy, c’est toute une ville qui danse et se meut dans un même élan, celui de la célébration en guise de communion. Kokor est un humaniste. La tendresse qu’il éprouve pour ses personnages, qu’ils soient veules ou magnanimes, s’exprime à travers la gouaille, la verve verte, la commedia dell’arte qui, dans son expression, le rapproche du réalisme de Rabaté.

Outre la ville, le thème central d’Au-delà des mers s’articule autour d’une rêverie qui concerne les origines et qu’incarne une forme de chaînon intermédiaire, un personnage millénaire rescapé de l’évolution. Un dieu allégorique. Un révélateur. La vision d’une adolescente. Le livre semble être un prétexte pour introduire la scène centrale où Sonia (l’ado) et Matelot (le poisson à peine sorti de l’eau) font connaissance depuis l’étage de l’immeuble en forme de tour de contrôle. On pense bien sûr au film de Scola Une journée particulière et à la rencontre entre Loren et Mastroianni. Si la dimension politique échappe complètement à l’instant, la sensibilité, la retenue, la poésie accompagnent cette séquence qui restera sans doute pour moi un grand moment de bravoure.

Qu’est-ce que la poésie ? Un langage ou un aboutissement ? Difficile de s’entendre à ce sujet, et la poésie des uns reste la vulgarité des autres. Pourtant, chez Kokor, tout semble tendre vers l’expression poétique : l’élégance du trait, la légèreté des déplacements (pages 89, 107), une mise en page qui joue avec l’énonciation et les symboles (pages 29, 38), la parodie de l’outrance médiatique qui transforme une banalité en événement sans précédent, et, plus que toute autre chose, un regard attentif porté sur les détails qui font de l’homme un être social, en apparence évolué.

De livre en livre, Alain Kokor construit une œuvre de bande dessinée saisissante, qui se joue de la logique comme de l’absurde. Cette particularité à nulle autre pareille lui vaut une place à part qui, je l’espère, obtiendra une reconnaissance un jour ou l’autre. Au-delà des mers est un livre difficile à appréhender, difficile à conseiller. Il faut lâcher le frein et se plonger sans arrière-pensée au-delà du réel, avoir confiance en l’artiste et se laisser guider, depuis la banquette arrière.

 

 

 

 

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Un certain Cervantès de Lax

04 samedi Juil 2015

Posted by fred in Chroniques

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censure, Christian Lax, crise des subprimes, Don Quichotte de la Manche, facebook, Ford, Futuropolis, Google, Grand Canyon, Hathaway, Miguel de Cervantès, Monument Valley, talibans, Un certain Cervantès, western

 

Christian Lax n’est pas auteur à se reposer sur des acquis dont d’aucuns s’enorgueilliraient. Une longue expérience de professorat à l’école Émile–Cohl de Lyon et surtout une carrière de plus de trente ans dans la bande dessinée inciteraient le plus humble à se sentir baron. Lax, lui, ne reste jamais en place. Il cherche toujours de nouveaux champs à explorer, à défricher, et à tenter de s’approprier.

Ayant fait ses classes chez Glénat dans des registres différents comme le polar, l’humour, la BD historique, il a toujours surpris en remettant régulièrement en question son savoir-faire et en évoluant au gré de projets élaborés seul ou avec la complicité d’un scénariste. Le changement le plus significatif s’est opéré en fin de siècle, lorsqu’à l’occasion du diptyque Azrayen il a refondu son style graphique, abandonnant l’académisme et la rondeur de son dessin pour épouser un trait incisif, anguleux, d’un dynamisme sauvage, devenu depuis une signature. Quelques années après, pour L’Aigle sans orteils, il a repensé l’approche de la couleur en mettant au point un système original d’utilisation des fonds de papiers colorés destinés à la photocopie. Avec Le Choucas, c’est la façon d’entrevoir scénario et dialogues qui a fait les frais du chantier : le ton qui découle de cette réflexion colle au mieux à l’idée d’une série policière imaginée pour rendre hommage aux romans de la Série noire. Derrière le personnage du Choucas se cache un détective atypique, confronté à des enquêtes qui ne sont que prétextes à une déambulation drolatique, et une liberté de langage qui doit au sens de la formule de l’auteur.

Un certain Cervantès rappelle cette verve magnifique du Choucas. Lax campe de nouveau un personnage hors du commun vivant à contre-courant de la marche du temps, dans un registre à la fois dénonciateur et décalé. L’histoire de Mike Cervantès, citoyen états-unien, le verra tour à tour cow-boy pour touristes, militaire, otage des talibans en Afghanistan, repris de justice, avant qu’il prenne goût à la littérature et se sente des affinités avec son presque homonyme écrivain espagnol, lui aussi vétéran des croisades, et surtout avec son personnage fameux de Don Quichotte de la Manche. Pourfendeur des meuniers de moulins à vent modernes tels que ceux qui appliquent à la lettre la censure dans les bibliothèques, la société autofliquée des réseaux sociaux, ou bien les profiteurs de la crise des subprimes, le Cervantès américain voit souvent rouge et traîne derrière lui des boulets que le FBI aimerait bien lui attacher aux chevilles.

Cette fois, le renouvellement artistique s’est traduit par un format devenu classique chez son éditeur, mais inédit pour Lax, et par un traitement des contrastes élaboré en niveaux de gris, incluant des touches bleutées et dorées dans les plans des grands espaces. Pour le second point, il va sans dire que tout est fait à la main, si l’on considère les envolées lyriques du héros contre tout ce qui touche de près ou de loin à un ordinateur comme étant soufflées par le maître lui-même. Et « roman graphique », donc, si tant est que la dénomination ait encore une signification ; un marathon de deux cents pages qui constitue une première pour un Lax qui s’empare de la distance avec autorité et une parfaite maîtrise des ellipses, faisant alterner la fureur et les scènes de contemplation mélancolique avec un sens aigu du rythme et des enjeux narratifs propres à une tragicomédie d’incarnation fortuite devenue habitée au cours d’un procédé habile de mise en abyme.

L’habillage lorgne évidemment les westerns de l’âge d’or hollywoodien, celui des grands espaces filmés par Ford ou Hathaway, et, connaissant un peu Christian, je suis certain qu’il a pris grand plaisir à effectuer de vrais repérages – vous aviez compris que Google n’était pas son ami – du côté du Grand Canyon ou de Monument Valley.

Sous le couvert de l’excentricité d’un personnage qui occupe tout le champ et retranché derrière la virtuosité des dialogues et de la mise en scène, Lax met l’air de rien le doigt sur les dérives d’une société occidentale recroquevillée sur des certitudes minuscules qu’elle tente d’imposer au monde et, grâce à son personnage déglingué (ou ressuscité), il se moque avec délectation des gardiens blafards de la suffisance.

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Le Voleur de livres de Tota et Van Hove

02 samedi Mai 2015

Posted by fred in Chroniques

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Alessandro Tota, Futuropolis, Gérard Depardieu, imposture, Le Voleur de livres, littérature, nihilisme, Pierre Van Hove, poésie, Saint-Germain-des-Prés

 

Nous sommes tous des Daniel Brodin.

Nous cherchons à donner du sens à nos vies et la vie n’existe que pour servir de théâtre à nos talents. Nous sommes de grands artistes qui ne nous ignorons pas et l’écriture est une activité qui nous procure d’énormes érections.

Mais écrire ne rime à rien si personne ne peut avoir le privilège de nous lire. Ce dont nous avons besoin, c’est de public et de pouvoir être publiés. Et de la possibilité d’être aimés pour ce que nous inspirons ; le public lui aussi a besoin de nous.

Qu’importe si nous n’avons pas créé les textes que nous déclamons, au moins les avons-nous traduits et interprétés. Nous ne devons pas nous méprendre, ni les uns ni les autres ; vous pour avoir placé en nous des espoirs incongrus, démesurés, qui ne correspondent en rien à nos humeurs et sensations artistiques ; nous car nous conchions la satisfaction nombriliste d’un milieu littéraire étranger à notre art, l’art primal, l’art ultime, celui façonné par nos gestes, nos désirs et nos pensées, celui imprégné du décor que l’on hante ici et maintenant. Seule la victoire est belle. La reconnaissance de notre superbe. La désinvolture d’un groupe qu’aurait pu mettre en boîte quelque réalisateur de cinéma iconoclaste et généreux.

Paris est le plus vaste, le plus arrogant et le plus outrancier des partenaires. Comme dans un film noir indépendant des années cinquante, nous en arpentons les ruelles dans le clair-obscur des crépuscules de novembre, quand on s’apprête à remettre des prix littéraires que jamais nous ne recevrons, que nous refusons de recevoir à jamais. Paris regorge de librairies, de bistrots, de réceptions et appartements opulents qui sont autant de libre-service dont nous pouvons disposer à notre guise. Paris est le monde et le monde nous appartient, nous sommes des artistes.

Nous n’avons pas demandé à vivre, la vie elle-même reste une vaste imposture, et si nous devons exister envers et contre tout, gardons à l’esprit et au corps le désir d’être quelqu’un ou, à défaut, le plaisir de n’être rien, puisque, quoi que nous fassions, ce qui en résultera fera forcément un chef-d’œuvre.

 

 

 

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Quand vous pensiez que j’étais mort de Blanchin

12 jeudi Fév 2015

Posted by fred in Chroniques

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autobiographie, épilepsie, Calamity Jane, Didier Dumas, Futuropolis, harmonie universelle, Matthieu Blanchin, mort cérébrale, psychanalyse, trépanation, tumeur au cerveau

Matthieu Blanchin a vécu une expérience que personne ne voudrait partager ni ne souhaite à ses meilleurs ennemis : il revient d’entre les morts !

Auteur de bandes dessinées autobiographiques publiées chez Ego comme X, c’est après un long intermède biographique de trois cent soixante pages consacrées à Martha Jane Cannary et avec une intention documentaire qu’il revient au récit à la première personne, récit qui prend ici valeur d’exutoire.

Le week-end même du cataclysme électoral d’avril 2002 et de l’anniversaire de sa fille, Matthieu est pris de maux de tête irrépressibles qui vont le faire admettre aux urgences de l’hôpital Lariboisière de Paris. L’attente est longue et terrible. Plus qu’un dimanche traditionnel, c’est un dimanche d’élection, et la boutique tourne avec un service minimum. En outre, le médecin qui finit par prendre en charge Matthieu ne décèle pas immédiatement l’attaque cérébrale dont il est victime et qui l’a plongé dans le coma. Ce n’est qu’après de longues heures et sur l’insistance de sa femme auprès des services hospitaliers (et même un coup de téléphone d’un cousin) que la décision désespérée de recourir à une trépanation est prise. On vient de se rendre compte de la mort cérébrale du patient… Il s’avère que le coma est consécutif à une hémorragie causée par une tumeur, forme de ramification du cerveau. Il faudra une dizaine de jours à Matthieu pour en sortir… et toute une vie pour réapprendre.

C’est à cette nouvelle vie que Blanchin convie le lecteur, à un cheminement vers la sagesse à travers une appréhension différente de ses propres sensations et de la perception du monde. Il aura fréquenté tout ce que la médecine officielle et parallèle peut compter comme spécialistes ; il aura accompli un gros travail de mémoire en notant scrupuleusement les détails des cauchemars engendrés par le coma et les traitements médicaux ; il aura testé l’opiniâtreté de ses lecteurs et leur capacité à le suivre au-delà de l’âpreté déstructurée du récit initial de ces cauchemars-là ; surtout, il aura compris et accepté la dimension psychologique de toute chose, la somatisation liée aux traumatismes les plus enfouis ; et enfin, il aura appris à surmonter les épreuves grâce aux techniques apprises çà et là au cours de son odyssée postopératoire.

Ce qui résulte de l’œuvre et s’en détache, hormis la force et la dimension extraordinaires du témoignage, c’est la sincérité d’un homme qui progresse, fait face, et a décidé malgré tout d’être heureux. Un état d’esprit amusé, parfois narquois, qui transparaît dans le traitement graphique du récit qui souvent relève de la bande dessinée humoristique : personnages déformés, exagération du mouvement, lignes de vitesse à gogo, prolongement symbolique d’un état, d’une sensation… Matthieu a construit sa bande dessinée autour de la forme qu’il connaît le mieux et avec laquelle il a accompagné Calamity Jane par monts et par vaux, celle d’un trait charbonneux rehaussé de lavis, reconnaissable entre mille, comme l’est son lettrage rond et enfantin tracé scrupuleusement à la plume, et qui exprime avec une grande justesse la noirceur d’un couloir d’hôpital et l’insécurité d’un homme qui sait qu’il peut être à tout moment victime d’une crise d’épilepsie.

Avec Quand vous pensiez que j’étais mort, Matthieu Blanchin signe une bande dessinée atypique, étonnante, un voyage autocentré à nul autre pareil dont la lecture ne peut laisser insensible tant l’auteur s’y dévoile avec une honnêteté pudique et implacable. En s’ouvrant à lui-même, il parvient à nous faire ouvrir les yeux sur nous-mêmes et le voyage auquel il nous invite n’est autre que celui de l’acceptation intérieure tournée vers l’harmonie universelle.

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Vois comme ton ombre s’allonge de Gipi

01 samedi Fév 2014

Posted by fred in Chroniques

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aquarelle, Bituprozan, dessin, Futuropolis, Gipi, guerre des tranchées, hôpital psychiatrique, littérature, mort, vieillissement

Vois comme ton ombre s’allonge à mesure que la fin du jour approche, et comprends que tu as fini par ravaler tout ce que tu avais si consciencieusement vomi, glissant seconde après seconde, toujours distrait par autre chose…

Gipi a déposé devant toi le miroir déformant qui te renvoie à une autre image que celle à laquelle tu t’es toujours efforcé de croire, comme un être immortel. Il te parle de Silvano Landi ou bien de lui-même, peu importe, c’est bien à toi qu’il s’adresse, et s’il se malmène, c’est toi qu’il provoque et repousse derrière le double vitrage des fenêtres d’un hôpital psychiatrique, et dans tes retranchements les plus intimes. Si Landi semble s’être oublié, tu te souviens encore de ton visage sans ride, tu te souviens du siècle dernier et des lettres qui t’ont un jour bouleversé. Tu te souviens des actes qui ont entraîné encore d’autres actes, tu sais qu’il suffit parfois d’un seul milligramme pour faire pencher la balance. Mais as-tu perdu un seul jour ton chemin ? T’es tu retrouvé nu de nuit et hagard dans le tourbillon fluorescent du scintillement des lucioles publicitaires d’une station-service ? As-tu jamais voulu fuir, dedans et en-dehors, le profil bas et renonçant aux mots ?

Les murs du HP forment un labyrinthe dont les portes de sortie sont surveillées par autant de Minotaures en blouse blanche. Silvano égrène des comptines, tu reprends un Bituprozan. Les protocoles sont usés comme des pneus sans sculpture : on vous montre des dessins, on vous encourage à tracer les contours de vos obsessions alors que ton portrait dans la glace suffit à faire comprendre que les ravines de ton visage ont été creusées par des années de ruissellement. Après, c’est la mort qui cligne de l’œil dans le reflet que tu avais évité en te blottissant au creux de la vie des autres.

Landi écrit des livres. Il choisit des mots pour traduire les sentiments que tu ressens quand tu fais de ton existence autofiction et que tu abandonnes ceux qui croyaient en toi dans le brouhaha des pompes à essence. Sauver sa peau est-il fatalement lâcheté si des écrits doivent subsister ? Écrire, c’est se permettre de parler sans être interrompu. C’est se graver la vie qu’on veut dans une mémoire électronique. Quand on écrit, on se rapproche et on s’éloigne en même temps. On quitte le monde des vivants pour rejoindre celui des possibles, si on en a l’idée.

Et c’est finalement avec peu d’idées, mais des idées percutantes, que Gipi évoque le désarroi de la création, la perte de repères, et l’inexorable vieillissement. Son récit oscille entre deux approches graphiques : dureté du trait, souplesse de l’aquarelle ; la souffrance de l’instant, de l’histoire présente face à l’autre Histoire, celle des grands et des petits, celle qui nourrit nos fantasmes et dont les fragments nous poussent à incarner un idéal. Le passé et le présent s’entremêlent, se font l’amour jusqu’à totale symbiose, fusion entre Landi et son aïeul, entre littérature et réalité.

Tu ne vas pas à la mer, toi. Tu parles de la mer.

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Ce blog de libraire compile chroniques de bandes dessinées, articles d'humeur sur le monde du livre, en particulier la bande dessinée, apartés poétiques (concernant la librairie et la bande dessinée), ainsi qu'une tentative pour intéresser un dessinateur qui passerait par là et lirait par hasard les épisodes découpés et dialogués d'un projet de bande dessinée.

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